Sur les 12000 orgues de France, il est l’un des trois seuls à vibrer dans une salle symphonique, l’instrument étant plus habitué aux églises. Le grand concert inaugural de ce lundi 9 mai 2016 a démontré l’étendu des possibilités musicales offertes par cet incroyable instrument de 87 jeux, 4 claviers et 1 pédalier.

DES CARACTERISTIQUES TECHNIQUES INNOVANTES

Dans la continuité du choix d’Architecture-Studio de concevoir une salle avec la musique au centre, cet orgue offre la possibilité à l’organiste de jouer aussi bien au pied des tuyaux sur la console classique que depuis le centre de la scène grâce à un clavier déporté.

Véritable prouesse technologique, cette console mobile – grâce à des capteurs électroniques – transmet avec précision les nuances sensibles choisies par l’organiste pour une réponse de l’orgue des plus délicates.

Innovant dans la pratique mais aussi dans la technique, l’orgue de Radio France offre des sonorités nouvelles :

« La palette sonore est très ouverte, cet orgue est préparé par la technologie à faire des choses complètement nouvelles, à jouer la musique du futur », Daniel Grenzing, facteur d’orgue et fils de Gerhard Grenzing

Les études menées par Architecture-Studio et l’acousticien Yasu Toyota (Nagata Acoustics) permettent aujourd’hui au public amateur d’orgue de bénéficier d’une acoustique parfaite pour une qualité d’écoute nettement plus maitrisée que dans une église ; mais aussi de sensibiliser un public habitué à la musique symphonique de découvrir un nouveau répertoire.

Un rendez-vous exceptionnel à noter : un ciné-concert le lundi 28 novembre 2016, projection de MÉTROPOLIS de Fritz Lang accompagné d’improvisations à l’orgue par Thierry Escaich.

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